18 février 2008
poème sur le paysage fluvial (préservé) du parc régionnal des boucles de la Seine
Les boucles de la Seine.
Quand de la lumière jaillissent les jeunes pousses,
Qu'au milieu s'insinue un chemin très adroit
Au parcours sinueux, entre herbes et mousses,
Dans le silence, la nature reprend ses droits.
Ah ! Ces berges aux torpeurs moyenâgeuses,
Par les coups que le soleil leur assène,
Soudain s'extirpent des eaux marécageuses.
De la verdure : les boucles de la Seine.
En cette saison, elles semblent bien pâlottes...
A Villequier, charmantes, elles s'évadent,
Loin à perte de vue, entourant la flotte,
Dont la vaste étendue chante sa bravade.
Assises sous les arbres pour tout admirer,
Chauffées sous ces rayons, premiers du nouvel an,
Qui, en février, viennent dans l'eau se mirer,
Elles les voient franchir leur fleuve sans élan.
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