poème sur le cap de la hève et les oiseaux migrateurs qui y transitent.
De passage au cap de la Hève
Du haut
des falaises, regard vers l’horizon,
J’ai
admiré la mer remplie de navires
Ramenant
de Chine diverses cargaisons,
Avant qu’ici le temps à l’orage ne vire.
Du
vallon d’Ignauval, la tête dans les airs,
Bien
sur, je fus conquis par les avions en vol
Ralliant
depuis l’ailleurs mon monde de près verts ;
Sortant, pour atterrir, leurs trains, tout près du sol.
Mais
pour mon bon plaisir, j’eus droit à bien plus fort.
Je vis
milles oiseaux, voyageurs sans pareils,
Là, en
provenance de l’Europe du Nord,
En partance, déjà, direction le Soleil !
Au cap
de la Hève, ce
dimanche matin,
J’ai
croisé la route des petits animaux.
Par
flopées, par volées, ces derniers m’ont atteint
Et leurs cris m’ont paru naître comme des mots.
Ils étaient
tout autour, sortant de nulle part,
Tant
indénombrables qu’invisibles de loin,
Jolis,
minuscules, toujours prêts au départ,
Survolant sous le ciel nos vies de point en point.
Pour
leur escale ici, nul réceptacle,
Pas un
aéroport (ou un arrêt au port).
Dans cet
espace vert quel joyeux spectacle
Que tous ces visiteurs, de passage, dehors.