A propos de l''affluence touristique au Havre... (1ère partie)
Les Archives de presse du Portail officiel de la ville du Havre relatent un article du Havre Libre / Havre presse daté du 27/09/07, qui évoque la décision officielle du préfet de classer « zone touristique d’affluence exceptionnelle » la zone allant des docks Vauban au Centre Coty.
On croit alors s’étrangler !!!
Comme le rappelle un article de l'express.fr, certes il y a eu le classement UNESCO en 2005 pour l'architecture Perret, mais Le Havre a longtemps été le "mouton noir de la Normandie" en terme de tourisme. Et jusqu'à peu les tourristes y étaient particulièrement rares. Doit-on alors comprendre que l'affluence est exceptionnelle dans le sens où passée l'euphorie du classement archtitectural de la Ville, l'on devrait vite revenir au calme plat ?
Non, non, Le Havre est bien officiellement "une zone touristique d’affluence exceptionnelle", dans le sens où il y aurait une affluence record de touristes et ce comparé aux autres villes de France ou de Normandie (Honfleur, Etretat, etc). Vous ne rêvez pas, vous avez bien lu.
On peut se poser des questions quand le premier camping avoisinant la ville se situe désormais à Notre Dame de Gravenchon !!! En effet, la mairie vient de fermer l’année dernière le camping de Montgeon, avec comme argument entre autre que le taux de remplissage du camping plafonnait à 20%, tel que le relate le blog VIVRE EN NORMANDIE. Mais n’y voyez surtout pas une contradiction avec le fait que Le Havre est une ville touristique…A écouter encore à ce sujet : le très bon interview du collectif de soutiens du camping de Montgeon par la Radio locale « Radio Apple Pie ».
D'ailleurs, bons nombres de havrais s'en sont émus de cette fermeture, à l'instar de celui ou celle qui a posé la question de la logique économique de cette fermeture sur le forum internet de la ville du Havre.
Alors en effet, quelle est la logique économique entre fermer l'unique camping à 40 Km alentours et se déclarer ville d'affluence touristique ? Réponse dans la seconde partie de ce billet.