Poème pour dire au revoir à mon ami Yves-Marie qui, en bon pilote d'avion qu'il est, a pris son evnol pour Touloouse
Bon vent
d’autan l’ami !
Quand un ami s’en va,
La vie fait sa diva,
Pleine de sales manies.
Va l’demander à Fanny !
Jusqu’au dernier instant
Qu' on prolonge, insitsant,
S’le garder on voudrait.
Va l’demander à Audrey !
Quand un ami se tire,
Beau marin d’un navire,
On n’oublie pas l’escale.
Va l’demander à Pascal !
C’est au cœur du jardin,
Plein de fleurs qui fanent.
Va l’demander à Stéphane !
Quand il se fait la malle,
Même ton moral a mal,
T’en mènes pas bézef.
Va l’demander à Stéf’ !
Tu penses aux retrouvailles
Pour dans un petit bail…
Ça te file un coup d’vieux.
Va l’demander à Mathieu !
Quand l’ami est très grand,
Il ne part pas vraiment.
Alors là, c’est le cas.
Va l’demander à Luca !
Puisqu’il va de l’avant,
On lui dit tous « bon vent ! »,
Qu’il s’envole en un éclair.
Va l’demander à Marie-Claire !
Quand l’ami sera loin
De lui on prendra soin,
Tous les cinq jours maxi.
Va l’demander à Alexis !
Mais quoiqu’il arrive,
Après c’jour de Fest’Yves*
On reste ami, - tu pari ? -
D’ici jusqu’à Sainte Marie** !
* Fête bretonne célébrée au Havre.
** Référence au cimetière Sainte Marie du Havre.