27 octobre 2008
Poème satirique sur la faillite du financier
Il est entré dans
la salle, d’un air ringard,
En jouant au
vainqueur devant tous leurs regards.
Possédant plus de
billets qu’un faux-monnayeur,
Il s’estimait,
parmi ces hommes, le meilleur.
Habité de tous les
tics du grand délinquant,
Il portait des
habits et des bijoux clinquants.
Alors qu’il leur
détaillait son patrimoine,
L’un d’eux a
dit : « l’habit ne fait pas le moine. »
Toutes ses
richesses, qu’il déclarait qu’il les valait bien,
Provenaient de ces
affaires sans foi ni loi
Où les profits se
font sur des pertes d’emploi.
Ils dirent qu’en
tant qu’humain, il ne valait rien.
Et prononcèrent
cette ultime sentence :
« Mis à nu tu
sentiras ton inconsistance ».
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