3 décembre 2008
Message personnel à Audrey (par l'intermédiaire d'une souffleuse de vers)
"Quelqu'un m'a laissé pour toi un poème,
je dois te dire de ne pas oublier qu'il t'aime...
Toi qui as
découvert le flacon de la vie,
Tel le sommet
d’une montagne qu’on gravit ;
Toi qui l’as
ouvert, pour en sentir le parfum.
Aucune odeur ne
laisse de trace sans fin.
Puisque
l’enivrante senteur se diffuse,
Jusqu’à temps que
tes deux poumons s’y refusent,
Respires-là !
Profites-en au maximum.
Si sublime, saches
l’atteindre en son summum.
Tu peux la chérir,
la rêver, la détruire,
Qu’importe !
Puisque tu vas la perdre au final.
Le tout est de la
vivre, à un rythme infernal.
Ecoutes donc
Epicure nous instruire :
Plutôt que lutter
contre la course folle
Du temps, abusons
de ce dont on raffole !
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