21 avril 2009
Poème en dédicace à Léon qui a lu ce texte à la soirée poème chez Ecaux culuture
Sentir venir d’un
orage le soir sous le ciel.
Venir sentir le
vent dans tes cheveux défaits.
Te voir aimer la
pluie au contact torrentiel.
Aimer te voir
mouillée grâce à ce bel effet.
Respirer à pleins
poumons la joie de vivre.
Inspirer à l’autre
l’envie, sans faux-semblants.
Transpirer de
chaleur humaine, comme ivres.
Aspirer à des
transports terrestres troublants.
Si nos deux corps
attirés viennent s’aimanter,
Cessons donc, mon
amante, de nous commenter.
Caressons
l’espoir, d’un silence, en poursuivant.
Révélons – ferveur !
– nos longs fantasmes féconds.
Rêvons que nos
amours se parsèment en flocons.
Voilà ce dont se
souvenir : d’être vivants.
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