En marge de l'expo à ECAUX CULTURE ... Ce soir, un poème perso inédit sur la Normandie - Le Vieux-Rouen
Le
Vieux-Rouen.
Qui n’a pas mis les pieds dans les rues
du Vieux-Rouen
Ne peut se figurer c’qu’était la Normandie,
Ne peut imaginer ce duché influant
(Jusqu’en Angleterre d’après ce qu’on en
dit).
D’abord pour y entrer avec de la
hauteur,
Depuis le château de Robert-le-Diable,
Chacun peut admirer, d’un œil
contemplateur,
La cité, d’une vue
presqu’inoubliable !
Dans ce val de Seine, héritage
ancestral,
Un port s’y active, laborieux et rêveur.
Autour, c’est en ville, qu’un prestige
magistral
Revêt les cent clochers, symboles de
ferveur.
Entre les façades tout-en-colombage,
On croirait entendre l’écho sur les
pavés
Des roues des carrosses qui à un autre
âge
Se rendaient à la Cour ou au Vieux-marché.
Quand vient sonner l’heure dans le Gros
Horloge
Ou encore aux cloches de la cathédrale,
C’est une musique semblable à l’éloge
Du grand passé de Rouen fuyant tel un
râle.